Le directeur général du groupe pétrolier russe Lukoil, en lice pour un contrat en Irak, a rencontré mercredi le premier ministre irakien Nouri al-Maliki, une semaine après la venue du directeur général du groupe pétrolier français Total.

«La compagnie Lukoil est l'une des sociétés que l'on accueille le plus volontiers en Irak, car elle possède une grande expérience», a affirmé Nouri al-Maliki, cité dans un communiqué de son bureau, lors de la rencontre avec le directeur de Lukoil, Vagit Alekperov.

«L'Irak tente d'ouvrir ses portes à l'investissement des compagnies pétrolières internationales afin d'accroître la production pétrolière, qui est la principale source du budget du pays», a ajouté M. Maliki.

Lukoil est «prêt à former des ingénieurs irakiens dans des institutions spécialisées russes», a de son côté insisté M. Alekperov.

Deux responsables de la compagnie américaine Chevron se sont également rendus en Irak mercredi pour discuter des clauses des contrats qui seront attribués aux sociétés pétrolières.

Lukoil et Chevron font partie des 31 sociétés pétrolières présélectionnées par l'Irak, dont la totalité des majors occidentales et de grosses compagnies d'État, pour exploiter six grands champs pétroliers et deux champs gaziers. Quatre compagnies se sont retirées de la compétition.

Selon le site www.iraqoilforum.com, sont en course: sept compagnies nord-américaines, 11 asiatiques, neuf européennes, deux australiennes et deux russes.

Huit contrats sont proposés, mais des compagnies pétrolières pourraient s'allier pour exploiter certains puits.

Le gouvernement irakien annoncera les 29 et 30 juin la publication de la liste des grandes compagnies pétrolières retenues.

L'attribution de ces contrats permettra d'augmenter la production de 1,5 million de barils par jour (mbj). L'Irak produit actuellement 2,4 mbj et peine à augmenter sa production.