Les prix du pétrole ont terminé en très forte hausse jeudi à New York, dans un marché enthousiaste, à l'image des places boursières, après le sommet du G20.

   Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en mai a fini à 52,64 dollars, en hausse de 4,25 dollars par rapport à son cours de clôture de mercredi, soit près de 9%.

   «Aujourd'hui, le G20 a été reçu positivement, mais aussi le changement dans les règles comptables aux Etats-Unis ou encore la forte hausse des marchés boursiers», a indiqué Mike Fitzpatrick, de MF Global.

   Les décisions issues du sommet des grands dirigeants mondiaux à Londres ont inspiré les investisseurs, après l'annonce d'une augmentation considérable des ressources des institutions financières internationales pour combattre la récession, consacrant selon le Premier ministre britannique Gordon Brown la naissance «d'un nouvel ordre mondial».

   «Le marché regarde vers l'avant, il pense que le pire est derrière nous et penche pour un redressement vers la fin de l'année ou le début de l'an prochain», a noté Mike Fitzpatrick.

   Après quelques séances de prises de profit qui avaient fait reculer les cours de 6 dollars en quatre séances, le marché reprenait sa marche en avant.

   

   La forte hausse des places financières, considérées comme des baromètres de l'économie et donc de la demande à venir, a également soutenu le pétrole, Wall Street profitant par ailleurs de la décision d'assouplir les règles d'évaluation des actifs, qui ont conduit ces derniers mois les banques à effectuer d'importantes dépréciations.

   Autre facteur de soutien, le dollar a subi un net repli, notamment face à l'euro, les investisseurs optimistes étant plus enclins à quitter les monnaies «refuges» pour des devises à rendement plus élevé.