Q: «Ma fille termine sa deuxième année au Collège de Sherbrooke et entrera à l'université l'automne prochain. Elle souhaiterait devenir professeure de français et de littérature au cégep, mais elle se demande quel programme choisir à l'université.» - Charlie

R: Les exigences requises pour enseigner sont établies par chaque cégep. Toutefois, à la Fédération des cégeps, on remarque qu'on demande généralement un diplôme universitaire terminal de premier cycle dans la discipline enseignée. De plus, pour plusieurs disciplines, dont français, langue et littérature, on exige souvent un diplôme de deuxième cycle.

L'embauche se fait principalement en préparation des trimestres, soit en mai et en juin pour le trimestre d'automne et en octobre et en novembre pour celui d'hiver. Chaque cégep affiche ses charges d'enseignement à pourvoir, mais pour faciliter les recherches, elles sont regroupées sur le portail www.emploicegep.qc.ca.

Les cégeps accordent une priorité d'emploi aux personnes qui ont enseigné chez eux lors d'un trimestre antérieur. Les candidats externes sont reçus en entrevue lorsque la liste des enseignants prioritaires est épuisée.

En ce moment, il y a près de 2200 enseignants en français, langue et littérature permanents et non permanents au Québec, toujours d'après la Fédération des cégeps. Environ 20 % de ces enseignants sont âgés de plus de 50 ans, dont 11 % de plus de 55 ans.

Les conditions de travail sont les mêmes dans chaque cégep. On peut avoir les détails et consulter la convention collective sur le site de la Fédération des enseignantes et des enseignants de cégep. Par exemple, l'enseignant rémunéré à taux annuel reçoit depuis juin au minimum entre 38 710 $ et 78 371 $, selon son échelon, déterminé par son expérience et ses années de scolarité.

Question d'actualité

Q: Quel est le taux de placement après avoir obtenu une maîtrise en littérature française?

R: Dans le grand domaine du français, pour l'ensemble du Québec, près de 49 % des diplômés de la maîtrise de l'année 2011 ayant répondu à l'enquête Relance étaient en emploi en janvier 2013. Près de 90 % avaient un emploi à temps plein lié à leur formation. Leur salaire hebdomadaire brut moyen était de 909 $. Plus de 41 % des répondants avaient décidé de poursuivre leurs études. Près de 3 % étaient à la recherche d'un emploi. Le taux de chômage était de 5 %.

Source: ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie - La relance à l'université, baccalauréat et maîtrise - La situation d'emploi de personnes diplômées de 2011 pendant la semaine du 20 au 26 janvier 2013.