Pourquoi avez-vous choisi ce métier?

J'avais une passion pour les sciences et l'anatomie, et l'envie d'aider les gens. Le métier d'infirmière auxiliaire me permettait de faire l'amalgame de toutes ces passions.

En quoi consiste votre travail?

Je travaille en neurologie. Je m'occupe notamment des patients qui ont eu un traumatisme crânien, un AVC ou un accident, ou qui souffrent d'épilepsie. Je distribue les médicaments, je vérifie les signes vitaux et neurologiques, je fais des prises de sang, j'installe des cathéters et des solutés et je réponds aux questions des patients.

Qu'avez-vous fait comme études?

J'ai terminé en juin 2000 ma formation en Santé, assistance et soins infirmiers à l'École des métiers des Faubourgs-de-Montréal.

Quel a été votre cheminement professionnel?

Depuis la fin de mes études, je travaille à l'hôpital du Sacré-Coeur. Je travaille en neurologie depuis ce temps-là.

Décrivez une journée typique de travail.

Je travaille surtout de 16h à minuit, même si je fais parfois le quart de jour. Je commence toujours en lisant le rapport interservices sur l'état de santé des patients. Après, je fais ma tournée. Je donne les médicaments, je vérifie les signes vitaux. Le reste de ma journée varie en fonction des besoins des patients.

Quel est votre plus grand défi?

Je crois que le défi est d'arriver à toujours répondre aux besoins des patients.

Qu'aimez-vous le plus dans votre travail?

J'aime d'abord le contact avec les gens. Trouver des solutions me plaît aussi. Et j'aime bien administrer des soins spécifiques.

Qu'est-ce que les gens ignorent de votre métier?

On marche beaucoup! Sérieusement, je pense que les gens ignorent que notre travail n'est pas routinier. Les journées ne sont pas non plus toujours faciles.

Quelles sont les qualités et les aptitudes requises pour exercer votre métier?

Ça prend beaucoup de patience et d'écoute. Il faut aussi savoir s'adapter à des situations inattendues et gérer le stress.