Bon an, mal an, le taux d'employabilité dans les secteurs de l'assurance de dommages et de l'assurance de personnes frise les 100%.

La tendance n'est pas prête de s'essouffler avec les nombreux départs à la retraite des baby-boomers qui interviendront dans l'industrie de l'assurance. La Chambre de l'assurance de dommages estime que la moitié de ses membres ont 45 ans et plus.

Les données de la Chambre de la sécurité financière indiquent que les conseillers en sécurité financière et les conseillers en assurance et rentes collectives ont en moyenne respectivement 48 et 52 ans.

L'évolution des compagnies d'assurances influe aussi positivement les perspectives d'emploi.

«Nous ne sommes plus à l'époque des vendeurs d'assurance-vie qui faisaient du porte-à-porte, rappelle Luc Labelle, président et chef de la direction de la Chambre de la sécurité financière. Les assurances se sont complexifiées. Plusieurs comportent des options d'épargne et d'investissement. Cela crée forcément de belles perspectives d'emploi.»

«Le développement des affaires est aussi très dynamique dans notre domaine, observe Me Robert Lagarde, président de la Coalition pour la promotion des professions en assurance de dommages. Prenez Desjardins qui vient de faire l'acquisition des activités d'assurance-vie et d'assurance de dommages de State Farm. Cela va entraîner la création de 400 à 600 emplois.»

Assurer un cheval de course!

Me Lagarde ajoute que les bonnes perspectives d'emploi sont loin d'être le seul attrait du secteur des assurances.

«Impossible de s'y ennuyer! s'exclame-t-il. Vous pouvez aussi bien avoir à assurer un bureau d'avocat, qu'un avion, une industrie de fabrication de pièces automobiles ou un cheval de course... Si une personne a la fibre entrepreneuriale, elle peut lancer son propre cabinet. En entreprise, les possibilités d'avancement sont nombreuses. Travailler dans les assurances est un défi renouvelé chaque matin.»

L'INDUSTRIE EN CHIFFRES