Pourquoi avez-vous choisi ce métier?

J'aime être déstabilisé. Or, le journalisme n'est pas un métier routinier.

En quoi consiste votre travail?

Chaque jour, j'ai une histoire d'intérêt public à partager. Dans un premier temps, je recueille les informations et je les assemble, comme les pièces d'un casse-tête. Pour y arriver, je questionne des experts et des témoins. Par la suite, je livre mon reportage en ondes. L'objectif est de raconter cette histoire le plus fidèlement possible.

Qu'avez-vous fait comme études?

Un baccalauréat en journalisme et un certificat en histoire à l'Université du Québec à Montréal.

Quel a été votre cheminement professionnel?

J'ai d'abord travaillé à la présentation des bulletins d'information à la station de radio M 103,5 FM. En parallèle, je faisais quelques remplacements à la radio de Radio-Canada. Cinq ans plus tard, en 2011, j'y ai obtenu ma permanence.

Décrivez une journée typique de travail.

Il n'y en a pas! Je sais quand je commence, mais jamais quand je finis. Ma journée débute à 13 h avec une réunion de production où on m'informe du sujet que je dois couvrir pour l'émission 15-18. Les sujets sont très variés. Je peux autant couvrir une fermeture d'usine qu'un enjeu de transport montréalais. Je pars sur le terrain pour collecter des renseignements, interviewer des gens. Après quoi, j'entre en ondes. À partir de 18 h, je travaille pour la salle des nouvelles où je fais un autre reportage, parfois deux, pour la radio, la télévision ou le web.

Quel est votre plus grand défi?

Rendre mes reportages intéressants et pertinents, toujours en gardant en tête qu'une personne qui écoute mon reportage - et qui, peut-être, ne suit pas assidûment l'actualité - doit pouvoir saisir rapidement l'importance de ce sujet.

Qu'aimez-vous le plus dans ce travail?

L'adrénaline, la créativité et la possibilité de rencontrer des personnes qui ont des histoires parfois extraordinaires à raconter.

Qu'est-ce que les gens ignorent de votre métier?

Ce n'est pas parce qu'on passe à la télé ou à la radio que nous sommes des vedettes. Ce sont les gens dont il est question dans nos reportages qui sont importants.

Quelles sont les qualités et aptitudes requises?

La curiosité, la rigueur, la débrouillardise, l'empathie, l'authenticité, la persévérance, voire l'entêtement.

Où pratique-t-on ce métier?

La majorité des emplois sont dans les grands centres. On retrouve les journalistes dans les salles de presse écrite, radio, télévision et web. Plusieurs travaillent toutefois à distance. Avec les nouvelles technologies, la salle de presse n'existe plus de la même manière qu'autrefois.

En chiffres

Personnes en emploi (2011): 4000

Perspectives d'emploi (2012-2016): acceptables

Taux de chômage (2011): faible

Demande de main-d'oeuvre (2011-2016): faible

Salaire horaire moyen: 26 à 28 $

Source: Emploi-Québec, Information sur le marché du travail