Pourquoi avez-vous choisi ce travail?

La finance et l'investissement m'ont toujours intéressé, mais j'aime analyser différents aspects d'une entreprise plutôt que d'être confiné à des colonnes de chiffres.

Qu'aimez-vous le plus dans votre travail?

Le côté non routinier.

Quelle formation avez-vous suivie?

Un baccalauréat en administration des affaires avec une orientation en comptabilité. Je suis devenu comptable en management accrédité (CMA) aujourd'hui comptable professionnel agréé (CPA). Fondaction me donne de la formation continue et je dois également en faire chaque année pour l'Ordre des CPA.

Quel a été votre cheminement professionnel?

J'ai travaillé en vérification puis, en 2006, je suis allé chez Alcan. J'analysais les états financiers des filiales de l'entreprise. Après trois ans, je suis passé chez Rona, où je faisais de l'analyse du côté opérationnel: j'aidais les magasins à vulgariser leurs états financiers, à comprendre pourquoi ça allait bien ou pourquoi ça allait mal. Ensuite, je suis allé chez Fondaction.

Quel est votre plus grand défi?

J'ai une formation en chiffres, mais mon travail a aussi un côté juridique, opérationnel, administratif, etc. Je dois analyser tous ces volets dans les entreprises pour qu'on détermine ensuite si on y investira. Je dois donc faire beaucoup de recherche.

Qu'est-ce que les gens ignorent de votre travail?

Je dois me tenir au courant de la micro et de la macroéconomie.

Quelles sont les qualités et aptitudes nécessaires?

Le sens de l'organisation, de l'entregent et la capacité de changer de priorités rapidement.

Décrivez une journée de travail typique.

Je commence entre 8h et 9h. Si c'est une période tranquille, je termine vers 17 h, mais si c'est occupé, la journée peut s'étirer jusqu'à 20h. Parfois, je me rends en entreprise pour faire une vérification diligente. Je peux travailler seul sur un dossier ou avec d'autres analystes, selon le délai.

Où pratique-t-on ce travail?

Il y a des analystes financiers dans les entreprises et dans des fonds d'investissement, il est possible de travailler dans différents milieux.

Perspectives d'emploi (2012-2016): favorables

Taux de chômage en 2011: faible

Demande de main-d'oeuvre (2011-2016): modérée

Salaire horaire médian au Québec (2009-2011): de 26 à 28$