«J'hésite entre le baccalauréat en journalisme et celui en relations internationales et droit international de l'UQAM. Je désire devenir journaliste, mais les cours du programme relations internationales et droit international m'intéressent davantage. Je sais que plusieurs journalistes en presse écrite n'ont pas de formation universitaire en communication, mais est-ce que les médias favorisent les journalistes formés dans le domaine?» Anaïs

Le baccalauréat en communication (journalisme) offre une formation professionnelle intensive avec simulation de salles de presse. L'étudiant est initié à tous les médias du journalisme actuel: télévision, radio, presse écrite et internet.

Il y a aussi un élément important à considérer: «Un stage en journalisme ouvre déjà une porte et permet d'établir des contacts», indique Françoise Braun, directrice du Bureau du recrutement de l'UQAM.

Plusieurs chargés de cours du programme travaillent aussi dans le domaine.

Le baccalauréat en relations internationales et droit international propose pour sa part des cours dans différents axes comme la mondialisation, les systèmes juridiques et politiques comparés, les politiques étrangères et la sécurité internationale. Il propose aussi des stages à l'étranger et des activités pratiques comme une simulation des Nations unies.

Mme Braun croit que vous devriez vous interroger sur ce qui vous attire davantage dans le programme en relations internationales et droit international. «Est-ce l'aspect international? Les droits de la personne? Voulez-vous poursuivre vos études aux cycles supérieurs? En journalisme, il y a également la possibilité de suivre des cours de spécialisation en droit, en histoire ou en science politique», précise-t-elle.

Françoise Braun suggère également de regarder le baccalauréat en communication, politique et société. Ce programme multidisciplinaire propose des cours entre autres en communication, en science politique et en histoire.

«Peu importe le programme d'études choisi, l'insertion dans le milieu journalistique dépend de plusieurs facteurs, ajoute-t-elle. Par exemple des expériences accumulées au cours de ses études, ou de la maîtrise de plusieurs langues.»

Question fréquente

Quelles sont les perspectives d'emploi pour les réviseurs linguistiques?

Elles sont acceptables d'ici à 2015, d'après Emploi-Québec. En 2010, le taux de chômage était modéré.

Service Canada indique aussi que les perspectives d'emploi sont acceptables pour la profession. On précise que puisque «le mouvement de regroupements, de fusions et de convergence dans les médias devrait prendre plus d'ampleur à l'avenir, on prévoit que le nombre de réviseurs, rédacteurs-réviseurs et chefs du service des nouvelles n'augmentera que légèrement au cours des prochaines années.

Les débouchés seront accessibles à des personnes qui possèdent une formation universitaire et de l'expérience dans ce secteur.»

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