Geneviève Guy travaille au Centre professionnel du Parc, à Repentigny. Dans sa pratique, elle s'occupe d'immobilier, de successions, de célébrations de mariage, de testaments et de mandats d'inaptitude.

Elle est à son compte, mais elle travaille en collaboration avec les autres notaires du bureau.

«Si un client a besoin d'un service plus pointu, par exemple pour démarrer une entreprise, je lui recommande une collègue spécialisée dans le domaine. Nous nous partageons les tâches pour que les clients aient le meilleur service possible», affirme Me Guy.

Dans une journée de travail, elle rencontre plusieurs clients, elle fait de la recherche et de la rédaction.

«Mon rôle est d'essayer de trouver des solutions pour prévenir les conflits potentiels et de mettre le tout par écrit. Je suis aussi là pour rédiger les volontés de mes clients et des ententes. En même temps, je dois m'assurer qu'ils en comprennent bien l'impact et je dois les conseiller.»

Comme notaire, elle rencontre ses clients dans les étapes importantes de leur vie.

«Souvent, il y a de l'émotion dans mon bureau. Ce sont parfois de beaux moments, d'autres fois, des moments difficiles, mais je me trouve chanceuse de les partager avec eux.»

Les échéances représentent le défi de son travail.

«Aujourd'hui, tout le monde veut tout tout de suite. Les gens veulent acheter leur maison le lendemain. Plusieurs pensent qu'ils envoient leurs documents chez le notaire et que tout est beau. Mais il faut faire notre travail de recherche et de rédaction.»

Son travail comporte aussi un volet de gestion.

«Je dois gérer les ressources humaines. Nous avons plusieurs techniciens et secrétaires juridiques. Il faut aussi toujours penser à la croissance du bureau et aller chercher de la clientèle.»

Elle travaille souvent de 8h à 18h, ou de 8h à 19h.

«Dans les périodes de pointe, de mai à août dans mon cas, c'est souvent de 7h à 19h. Chez les gens à leur compte, le 9 à 5 est rare! Par contre, j'ai des horaires flexibles et je travaille rarement les fins de semaine.»

Une fois son diplôme en poche, Geneviève Guy a fait son stage avec Louise Archambault du Centre professionnel du Parc.

«Je suis devenue notaire en 2006 et j'ai tout de suite rejoint le bureau.»

En pratique privée: 87 800$

18% d'entre eux gagnaient plus de 150 000$

Dans la région de Montréal: 85 000$

Dans la région de Québec:84 600$

Dans les autres provinces:91 000$

Chez les femmes:80 500$

Hommes:93 800$

La différence s'explique par le nombre d'heures travaillées.

Source: Chambre des notaires du Québec