Depuis qu'elle a obtenu son DEC en technologie de la transformation des aliments, en 1997, Julie Perron a connu une belle carrière et occupé différents postes, de technicienne à superviseure du contrôle de la qualité chez Baxters, entreprise qui prépare des soupes en conserve et dans des bols de plastique ainsi que des sachets de nourriture pour les Forces armées canadiennes.

«Un des grands avantages de travailler dans l'industrie alimentaire, c'est qu'on peut changer de poste assez facilement si on le souhaite, car il y a énormément de possibilités, dit-elle. Le travail de technicien était agréable, mais j'avais envie que cela bouge un peu plus. En allant vers la supervision, cela m'a permis d'avoir un travail avec des tâches plus diversifiées. Je supervise une équipe de neuf personnes.»

Tous les matins, sa première tâche est de participer à la dégustation des échantillons de produits fabriqués la veille dans l'usine, avec un témoin. «Les techniciens font déjà des évaluations sur la chaîne de production, mais il faut vraiment goûter à la nourriture pour détecter des problèmes éventuels.»

Ensuite, elle assiste à une réunion de production, puis elle passe une bonne partie de la journée à effectuer des tournées dans l'usine pour observer le travail des techniciens du contrôle de la qualité. C'est alors que l'inattendu peut survenir, car on entre dans la gestion des petits problèmes du quotidien! Par exemple, le poids d'un produit pourrait varier dans les conserves. Il faudrait alors ajuster le dosage.

Elle observe également le travail des employés pour s'assurer qu'ils respectent les normes de l'entreprise sur le plan du contrôle de la qualité.

Elle est aussi responsable de l'envoi d'échantillons de produits aux clients pour évaluation, et elle assure le suivi avec les différents inspecteurs.

«Le seul petit inconvénient que je vois dans ce travail, c'est qu'au contrôle de la qualité, on se retrouve souvent pris entre l'arbre et l'écorce, dit-elle. D'un côté, il y a diverses exigences à respecter, et de l'autre, il faut convaincre les employés de changer certaines méthodes de travail et démontrer que nos idées sont bonnes. Il faut être capable de bien vivre avec cela.»

À SAVOIR

Superviseure du contrôle de la qualité

Qualités et aptitudes requises: sens de l'initiative, esprit d'équipe, bonne capacité à communiquer, patience, débrouillardise, bonne capacité d'adaptation au changement.

Salaire hebdomadaire moyen des diplômés en technologie des procédés et de la qualité des aliments:790$

Formation:DEC en technologie des procédés et de la qualité des aliments (autrefois appelé DEC en technologie de la transformation des aliments).

Taux de chômage des diplômés : 4% Cette formation offre d'excellentes perspectives d'embauche.

Source : Guide Jobboom des carrières d'avenir 2012.