Lorsqu'elle suivait les cours menant au diplôme d'études professionnelles (DEP) en santé, assistance et soins infirmiers, Stéphanie Masson se disait qu'un jour, elle aimerait enseigner.

«J'étudiais beaucoup avec des collègues et j'avais de la facilité à leur expliquer ce qu'elles ne comprenaient pas. Je me suis dit que je travaillerais quelques années pour avoir une bonne expérience et qu'ensuite, j'enseignerais», explique Stéphanie Masson, enseignante depuis l'automne au centre de formation professionnelle Charlotte-Tassé, à Longueuil.

En terminant son DEP, en 2006, elle a eu un poste au Centre hospitalier universitaire (CHU) Sainte-Justine.

«Avec une collègue, nous avons eu la chance d'être les deux premières infirmières auxiliaires à Sainte-Justine. J'ai travaillé en néonatalogie, donc avec les bébés prématurés. Ensuite, je suis allée au bloc opératoire, puis au post-partum, puis en salle d'accouchement et à l'urgence gynécologique. Ce fut un bonheur extrême de vivre toutes ces expériences de travail auprès de la mère et de l'enfant.»

Elle a aussi eu la chance d'accueillir les nouvelles infirmières auxiliaires de son département au CHU Sainte-Justine.

«On appelle ça du préceptorat. Je leur expliquais le fonctionnement du département et je révisais avec elles certaines techniques qu'elles pouvaient avoir vues il y a longtemps.»

L'enseignement

Stéphanie Masson a toujours son poste au CHU Sainte-Justine. Elle bénéficie d'un arrangement qui lui permet d'enseigner et de retourner travailler à l'hôpital lorsqu'elle vit des périodes moins occupées comme enseignante.

«Pour moi, aller vers l'enseignement était un cheminement professionnel logique. J'aime le contact privilégié que j'ai avec les élèves. J'enseigne le savoir qui est dans les livres, mais je personnalise l'enseignement en parlant de mes expériences de vie et de mes expériences professionnelles. Pour moi, le travail d'infirmière auxiliaire est une passion, alors je veux la partager avec les gens», explique Mme Masson.

Elle enseigne autant la théorie que la pratique.

«Je donne plusieurs cours différents. Je suis même mon groupe en stage», précise-t-elle.

Son travail comporte quelques défis.

«Par exemple, pour une nouvelle enseignante, la préparation des cours peut être laborieuse. Il m'arrive de préparer des cours pendant les week-ends. De plus, chaque personne apprend différemment, donc je dois trouver plusieurs façons d'expliquer la matière pour que tout le monde comprenne», explique-t-elle.

Stéphanie Masson travaille à temps complet. Les cours se donnent de 15h30 à 22h30, du lundi au vendredi.

Le DEP est enseigné de façon intensive, donc elle est en vacances tout le mois de juillet.