À 26 ans, Alexandra Beaulieu travaille dans le maquillage depuis déjà 10 ans. Avant même d'entreprendre sa formation professionnelle en esthétique à l'École des métiers des Faubourgs-de-Montréal, elle maquillait déjà les clientes au rayon des cosmétiques d'une pharmacie.
Dix ans plus tard, elle a acquis suffisamment de connaissances pour dispenser de la formation dans les différents salons Aveda, son employeur. Elle maquille des personnes avant leur mariage, leur bal de finissants, ou toute autre occasion spéciale. Mais elle donne aussi des cours sur place aux clientes qui souhaitent apprendre à mieux se maquiller à la maison et choisir les produits qui conviennent le mieux à leur peau, un service très populaire.
«C'est un travail qui apporte une satisfaction immédiate, car on peut tout de suite en voir les résultats, dit-elle. Tout le monde a quelque chose de beau. Ce qui m'intéresse, c'est de faire ressortir les avantages d'une personne, rehausser ses atouts.»
Comme celui de coiffeur, le métier de maquilleur est universel. On peut le pratiquer partout dans le monde. Il offre aussi des possibilités variées: on peut travailler comme maquilleuse pour la télévision, le cinéma, le milieu de la mode ou de la photographie, dans un salon ou à son compte.
«Je conseille à celles qui rêvent de le faire de profiter de toutes les occasions possibles pour prendre de l'expérience, et de persévérer, dit-elle. C'est un métier où l'on apprend beaucoup sur le tas, et on continue sans cesse d'apprendre, car les produits et les tendances évoluent sans cesse.»
À savoir
Le milieu de l'esthétique et de l'électrolyse regroupe au total environ 13 000 travailleurs au Québec.
96% sont des femmes.
42% sont travailleuses autonomes.
Qualités requises: minutie, patience, entregent, bonne communication, écoute, sens des affaires, créativité, intérêt pour la formation continue
Formation: DEP de 1350 heures en esthétique
La majorité des employeurs exigent le DEP.
Salaire hebdomadaire moyen brut des diplômées du DEP: 407$
Source: MELS, 2008