«Mon but est d'étudier à la faculté de médecine vétérinaire de l'Université de Montréal, à Saint-Hyacinthe. Est-ce vrai que j'ai plus de chances d'être acceptée si je fais mes études collégiales à Brébeuf plutôt qu'au cégep de Valleyfield? Quels sont les critères de sélection de la faculté de Saint-Hyacinthe?» Maxim

Tu peux choisir le cégep de ton choix sans crainte Maxim. L'important, c'est que tes notes soient excellentes. «Après vérification, je vous confirme que l'endroit où un étudiant a suivi ses cours n'a pas d'importance. Ce qui importe, c'est la cote R», indique Flavie Côté, conseillère en relation avec les médias, à l'Université de Montréal (UdeM).

Quelques diplômes d'études collégiales (DEC) sont admissibles, comme celui en sciences, lettres et arts, ou celui en sciences de la nature.

Flavie Côté précise également que la faculté de médecine vétérinaire reçoit en moyenne 600 demandes par année pour 90 places.

Comme on peut lire sur le site de l'UdeM, à l'automne 2011, des 644 candidats, 243 étaient collégiens. On réservait pour eux 45 des 90 places disponibles et la cote R du dernier candidat admis était de 32,960.

C'est semblable à la médecine alors que le dernier candidat convoqué à l'entrevue en 2011 à l'UdeM avait une cote R de 33,555.

Pour être admis en médecine vétérinaire à l'UdeM, il faut aussi se rendre à une entrevue individuelle. Environ 100 candidats sont convoqués à cette entrevue d'une demi-heure dirigée par deux professeurs de la faculté ou des membres de l'Ordre des médecins vétérinaires du Québec. Pour la sélection finale, le dossier scolaire compte pour 60% et l'entrevue pour 40%.

Perspectives

Quelles sont les perspectives professionnelles pour les vétérinaires?

D'après Emploi-Québec, les perspectives pour 2011-2015 sont favorables. En 2010, le taux de chômage dans la profession était faible.

Au 31 mars 2011, l'Ordre des médecins vétérinaires du Québec comptait 2291 membres.

D'après le ministère de l'Éducation, en 2007, 84 personnes ont reçu leur diplôme au Québec. En janvier 2009, 81,7% d'entre elles étaient en emploi. Aucune ne cherchait d'emploi ni n'était au chômage, mais 5% étaient inactives. 13,3% étaient toujours aux études. Parmi les diplômés en emploi, 97,8% travaillaient à temps plein dans leur domaine de formation. Leur salaire hebdomadaire brut moyen était de 1190$.

Pour l'ensemble de la profession maintenant, Emploi-Québec précise que le revenu moyen d'emploi à temps plein en 2005 était de 74 000$.

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