Benjamin Hénault travaille à la Coalition canadienne pour l'énergie géothermique. La géothermie consiste en gros à prendre la chaleur du sol l'hiver pour se chauffer et à la rejeter dans le sol l'été pour se climatiser. Elle fonctionne en boucle. Benjamin Hénault calcule la longueur que doivent avoir ces boucles afin de maximiser l'efficacité du système.

En tant que conseiller technique interne à la Coalition, il collabore au développement des certifications pour les systèmes de géothermie et à concevoir du matériel de formation pour les installateurs. «Les nombreuses subventions pour promouvoir la géothermie ont créé un boom, mais beaucoup de gens ont investi dans des produits qui fonctionnent mal parce qu'ils sont mal installés», dit le jeune homme.

Benjamin Hénault a d'abord obtenu un baccalauréat en génie mécanique à l'École de technologie supérieure et c'est dans le cadre d'un travail de semestre qu'il a eu la piqûre pour la géothermie. «Je me suis dit, c'est dehors, c'est vert, ça m'intéresse!», dit-il. Il travaille surtout dans un bureau, mais lorsqu'un poste de conseiller technique s'est présenté à la Coalition, il n'a pas hésité pour autant. Tout en travaillant, il a fait une maîtrise en génie minier avec profil en géothermie à l'École polytechnique de Montréal. Ce qui le passionne?

«C'est une industrie encore jeune, alors il y a beaucoup de place pour l'innovation, la recherche et le développement», ajoute celui qui ambitionne avoir sa propre entreprise un jour ou encore d'aller travailler à l'international pour tester ses compétences dans différents climats.

À SAVOIR

Salaire annuel médian: 71 000$

Personnes en emploi: 7 000

Perspectives professionnelles (2011-2015): favorables

Taux de chômage: faible

Demande de main-d'oeuvre (2011-2015): modérée

Source: Emploi Québec. Données pour la profession liée d'ingénieur mécanique.