Depuis cinq ans, Marie-Andrée Normandin travaille comme technologue en médecine nucléaire à l'Hôtel-Dieu du CHUM. Un emploi qu'elle n'a pas eu trop de difficulté à trouver: «J'ai fait mon stage ici et après ils m'ont engagée!», raconte-t-elle.

Marie-Andrée travaille en imagerie médicale, un secteur qui a deux branches bien distinctes, soit le radiodiagnostic, qui prend des images fixes du corps au moyen de rayon X, par exemple, et la médecine nucléaire, qui s'intéresse plutôt au fonctionnement du corps humain.

«En gros, j'injecte un produit radiopharmaceutique qui fait le tour du corps du patient, et je prends des photos en même temps. Je peux faire autant des images pour dépister un cancer, pour une fracture que des examens pour le coeur, les reins, les os. C'est très précis», explique-t-elle. Les images qu'elle produit servent ensuite au médecin spécialiste, qui peut établir le diagnostic.

La jeune femme de 27 ans voulait travailler dans le domaine de la santé, sans savoir où exactement. C'est après avoir obtenu un DEC en sciences de la nature qu'elle découvre le DEC en médecine nucléaire. «Les conditions de travail sont très bonnes et il n'y a généralement pas de quart de travail la nuit», apprécie-t-elle.

La profession plaît beaucoup à la jeune technologue: «C'est très diversifié, je travaille autant en laboratoire, avec des appareils photo qu'avec des patients», énumère-t-elle, même si elle avoue qu'il faut un bon moral pour travailler avec des gens qui sont souvent atteints de cancer.

À l'hôpital, ses journées sont très remplies: «Le matin, je prépare les produits radiopharmaceutiques que j'injecterai au cours de la journée, puis je calibre les appareils photo pour être certaine que tout fonctionne bien. Quand je reçois le patient, je lui fais remplir un questionnaire pour déterminer quel examen je dois faire. J'injecte ensuite le produit et je prends les photos, ce qui peut prendre jusqu'à une heure. Au total, je reçois de 8 à 15 patients dans une journée.»

Appelée à travailler avec des instruments à la fine pointe de la technologie, Marie-Andrée aime que son domaine évolue rapidement. Nouveaux produits, appareils photo, techniques d'examen, son domaine est tout sauf stagnant. Côté aptitudes, elle croit qu'il faut être minutieux, avoir une bonne dextérité, en plus d'être autonome et débrouillard pour devenir un bon technologue en médecine nucléaire.

Formation: DEC en technologie de médecine nucléaire

Employeurs potentiels: Hôpitaux, cliniques privées, laboratoires pharmaceutiques

Salaire horaire moyen (secteur public): De 19,82$ à 30,40$ selon les échelons et responsabilités

Placement: 90% des diplômés ont trouvé un emploi à temps plein (2008)

Taux de demande: Élevé

Perspectives: Très favorables

Sources: OMTIRO, Emploi Québec, www.metiers-quebec.org