Chez les Vaillancourt, le notariat est une affaire de famille. L'étude Vaillancourt & Vaillancourt a été fondée par Gaston Vaillancourt. Son fils, Michel, et un cousin, Roland, ont repris le flambeau.

Ensuite, Antoine, fils de Roland, a grossi les rangs. Pourtant, Antoine, 28 ans, ne pensait pas au départ devenir notaire.

«J'ai fait mon droit à l'Université de Sherbrooke et je pensais devenir avocat. C'est en travaillant ici pendant l'été que je me suis rendu compte que la profession répondait davantage à mon type de personnalité», affirme-t-il.

«Le notaire ne fait pas de litigieux, il fait de la prévention. Nous sommes là pour aider les parties à rédiger des contrats clairs, à faire en sortes qu'elles comprennent bien la portée des documents qu'elles vont signer», explique Antoine Vaillancourt.

Il a donc obtenu son diplôme d'études supérieures spécialisées en droit notarial, puis son stage de huit mois avant d'obtenir son permis de pratique.

Ce qu'il aime le plus dans son travail, c'est la relation avec ses clients.

«J'aide mes clients à avancer dans les différentes étapes de leur vie, que ce soit pour des événements heureux comme un mariage et l'achat d'une propriété, ou pour des événements plus difficiles, comme le règlement d'une succession. J'en retire un grand sentiment de satisfaction.»

À ses yeux, le défi de son travail se trouve dans la variété de sa pratique. «Il n'y a pas un dossier pareil et chacun a ses difficultés. Il faut toujours être à jour dans ses notions. En début de pratique, il y a beaucoup à apprendre.»

Le travail de notaire peut aussi être difficile émotionnellement.

«Par exemple, lorsqu'on voit des jeunes perdre leurs parents, ou encore, des parents perdre de jeunes enfants. C'est très difficile lorsque les gens vivent des situations tragiques», affirme M. Vaillancourt.

Comme travailleur autonome, il aime la flexibilité de son horaire.

«Parfois, je termine à 21h ou 22h, mais d'autres fois, je commence à 10h le matin. Je peux aussi travailler la fin de semaine si je suis très occupé. Par contre, c'est mon choix. Il y a moyen d'avoir une belle conciliation travail-famille.»



Avocats et notaires


Salaire annuel moyen au Québec (2005):110 000 $

Perspectives professionnelles (2010-2014): Favorables

Taux de chômage en 2009:Faible

Demande de main-d'oeuvre (2009-2014): Modérée

Sources: Emploi-Québec, Informations sur le marché du travail