Quand on naît comme Mathieu Roberge à La Sarre, dans la région minière de l'Abitibi-Témiscamingue, le travail dans les mines apparaît comme une voie toute tracée. Mais lorsque ce dernier a opté pour le métier de technicien minier, il a eu un coup de coeur!

Depuis 11 ans, il pratique une profession qui lui permet de résoudre des problèmes quotidiennement. Le technicien minier a une grande responsabilité sur le chantier: il planifie les minages et les galeries réalisés ensuite par les mineurs.

À cela s'ajoutent les plans de forage pour déterminer l'emplacement, le nombre et le diamètre des trous de la mine.

«Il faut analyser la roche, le minerai. Ce n'est jamais pareil. Et c'est à partir de nos plans que la mine prend forme», explique M. Roberge. Un nouveau défi à chaque fois, et c'est ce qui lui plaît particulièrement.

Une capacité d'adaptation est nécessaire pour bien faire ce travail. Il faut aussi être doté d'un esprit logique et d'une perception spatiale aiguisée pour concevoir les plans.

«Un bon technicien minier est capable de travailler en équipe, d'écouter les autres et de communiquer ses idées», ajoute-t-il.

Les intéressés doivent également être prêts à vivre loin des centres urbains et à se déplacer au gré des chantiers.

«Les possibilités sont là. Il y a beaucoup de postes à combler, c'est un grand avantage pour les jeunes», assure Mathieu Roberge.

Professions reliées

Contremaître de mineurs, inspecteur de mines, technologue en exploitation minière, vendeur-technicien d'équipement lourd.

Endroits de travail

Compagnies minières, compagnies pétrolières, entrepreneurs en travaux publics, carrières et sablières, bureaux d'arpenteurs, gouvernements, entreprises de forage et de sautage de la roche, firmes d'ingénieurs-conseils

Salaire annuel moyen: 63 648$

Nombre de personnes diplômées: 10

% en emploi: 50%

% à temps plein: 100%

% lié à la formation: 75%

Source: monemploi.com, 2009.