Vous êtes-vous déjà demandé qui, une fois que vous avez rempli une demande d'assurance vie, détermine si la compagnie prend le risque de vous couvrir ou non? Ou encore, qui estime le coût des réparations de votre véhicule après un accident? Ce sont les tarificateurs et les estimateurs.

Si les courtiers et les agents d'assurances sont plutôt bien connus, les autres emplois dans le domaine le sont beaucoup moins.

Pour s'y retrouver, il faut savoir qu'il existe deux grands sous-secteurs: l'assurance de dommages (véhicules, habitations, vélos, ordinateurs, etc.) pour les particuliers ou le commercial, et l'assurance de personnes, donc vie, maladie, invalidité, professionnelles, etc.

L'industrie de l'assurance est d'ailleurs particulièrement présente au Québec si on compare avec d'autres provinces.

«Le Québec compte environ 30% des emplois présents au Canada dans le domaine», indique Johanne Lamanque, vice-présidente, Québec, et directrice générale du Bureau d'assurance du Canada et du Groupement des assureurs automobiles.

Il semble que les perspectives d'emplois dans les deux grands secteurs de l'assurance soient bonnes, même parfois très bonnes.

«Par exemple, il y a plusieurs perspectives d'emploi pour les tarificateurs en assurance de personnes. Comme il n'y a pas de formation particulière dans le domaine, ce sont des gens qui ont une formation souvent en santé qui sont ensuite formés à l'interne», affirme Claude Di Stasio, vice-présidente, affaires québécoises, à l'Association canadienne des compagnies d'assurances de personnes.

Un sondage a été réalisé par la Chambre de l'assurance de dommages en 2010 sur les besoins de main-d'oeuvre dans les grands cabinets. Les résultats ont démontré que plus de 1700 postes allaient être offerts en 2010, près de 1650 en 2011 et plus de 2000 en 2012.

En 2008, Emploi-Québec estimait que les perspectives d'emplois pour les agents et les courtiers d'assurances étaient favorables jusqu'à 2013.