«À l'aube de la vingtaine, j'ai été médaillé d'or aux championnats canadiens en cyclisme et j'ai couru sur la scène internationale. Toutefois, j'ai décidé de quitter l'univers du cyclisme de haut niveau pour être plus près de ma famille et de mes amis. J'ai donc étudié à l'université en ressources humaines et je suis devenu conseiller en recherche de cadres, ou «chasseur de têtes» pendant six ans, pour une firme de recrutement et de psychologie industrielle.

«Ce travail bien rémunéré ne me comblait guère. Depuis l'adolescence, j'avais profondément envie de me lancer en affaires. J'avais envie de bâtir un projet qui m'était propre. Un jour, à 29 ans, j'ai quitté mon emploi et j'ai fondé Studio Cycle, non sans risques.

«J'avais l'appui de ma conjointe. Nous avons dû faire certains sacrifices et réduire des dépenses pendant la période de transition. J'avais deux jeunes garçons et je quittais un emploi très bien rémunéré sans savoir si mon entreprise aurait du succès. Ces risques m'ont apporté un bonheur inestimable, car je vis maintenant de ma passion pour le vélo et le sport depuis ce temps.

«Mon entreprise emploie maintenant une centaine de personnes et continue de grandir. Je veux persévérer et continuer à faire croître ce projet basé sur le sport, la santé et le bien-être. Je m'amuse quotidiennement comme un enfant dans un magasin de jouets.»