Le président de la FTQ, Daniel Boyer, se dit « très inquiet » de constater que les problèmes d'approvisionnement de la Société québécoise du cannabis risquent d'avoir des répercussions sur les emplois des travailleurs nouvellement embauchés par la société d'État.

Au cours d'une entrevue avec La Presse canadienne, vendredi, M. Boyer a dit craindre que des mises à pied temporaires soient faites chez ces travailleurs, à cause des difficultés d'approvisionnement de la Société du cannabis. Or, les travailleurs n'ont pas à faire les frais d'une mauvaise planification des achats ou de la production, a-t-il fait valoir.

Il a dit comprendre que la légalisation du cannabis ait suscité un certain engouement, dans les premiers jours, mais s'inquiète du fait qu'on ne semble pas voir le problème se régler à court terme.

Deux des organisations syndicales qui ont déposé des requêtes en accréditation pour représenter des travailleurs de la Société du cannabis, soit les Travailleurs unis de l'alimentation et du commerce et le Syndicat canadien de la fonction publique, sont affiliées à la FTQ, qui est la plus grande centrale syndicale du Québec.