Le conseil de franchisés de Tim Hortons a dénoncé un groupe représentant au moins la moitié des propriétaires de cafés, lui reprochant de s'être plaint publiquement de leur société mère, Restaurant Brands International (RBI).

Dans une lettre aux franchisés dont La Presse canadienne a obtenu copie, le conseil fait valoir que les commentaires de la Great White North Franchisee Association (GWNFA) critiquant la société dans les médias et auprès du gouvernement fédéral avaient fait du tort à la marque Tim Hortons.

La GWNFA a déclenché une enquête fédérale en écrivant au ministre de l'Innovation Navdeep Bains, plus tôt en avril, pour dénoncer ce qu'elle a identifié comme des manquements aux promesses faites par RBI en vertu de la Loi sur Investissement Canada lors de son acquisition de Tim Hortons, en 2014.

L'association a aussi dénoncé RBI ces derniers mois pour certaines mesures de réduction des coûts, des pannes de caisses enregistreuses et un plan de rénovation de 700 millions pour ses établissements.

Dans sa lettre, le conseil estime que ces sorties publiques ont fait en sorte que les consommateurs se montrent plus critiques envers la chaîne de cafés, pour des problèmes dont ils n'auraient probablement pas eu conscience autrement.

Tim Hortons a indiqué qu'elle n'avait rien à dire au sujet de la lettre, mais elle a convenu qu'elle avait du pain sur la planche et ajouté qu'elle accueillait favorablement toute conversation avec les franchisés.