Les mesures annoncées par Québec au sujet de la taxe sur l'alcool sont bien accueillies par les restaurateurs et les détaillants. Mais les dépanneurs dénoncent la hausse de taxes sur le tabac, qui «risque d'encourager la contrebande».

«C'est une victoire pour les contrebandiers et une défaite pour les dépanneurs honnêtes. Le gouvernement lance un signal fort aux criminels que la concurrence déloyale a un bel avenir devant elle», affirme Michel Gadbois, président de l'Association québécoise des dépanneurs en alimentation (AQDA). Il s'agit de la deuxième hausse en 18 mois.

L'Association des restaurateurs du Québec (ARQ) s'est pour sa part réjouie de l'harmonisation des taxes sur l'alcool, qui «corrige une inégalité sans fondement». «Le fait de fixer des taux de taxes différents selon le lieu de consommation était tout à fait illogique et inacceptable pour les restaurateurs et les pénalisait grandement», estime son porte-parole François Meunier.

Quant au Conseil canadien du commerce de détail (CCCD), il a salué le fait que Québec accorde un délai de 2 mois aux détaillants pour ajuster le prix des 200 boissons alcooliques qu'ils vendent, en moyenne. En 2012, la hausse avait été immédiate.