Le Syndicat des employés professionnels et de bureau (SPPB-Québec), qui représente 250 employés de la chaîne de librairies Renaud-Bray, a accepté de reporter le déclenchement de la grève générale initialement prévue à minuit, mercredi.

Le syndicat a indiqué, par communiqué, qu'il avait pris cette décision à la demande du conciliateur. Celui-ci a convoqué les deux parties à une rencontre, vendredi.

Le SPPB dit avoir présenté mercredi une offre globale de règlement dans l'espoir «d'éviter la grève».

Toutefois, la partie patronale a réagi en dénonçant ce qu'elle considère comme des «moyens de pression qui ne sont nullement de nature à faire progresser la situation». Elle a dit que l'offre présentée par le syndicat reposait sur une tactique du «tout ou rien», faisant valoir que les questions salariales n'avaient pas encore été abordées jusqu'à maintenant.

La direction a indiqué que les 11 succursales touchées - la plupart dans la région montréalaise - demeureront ouvertes même s'il y a grève. Les heures d'ouverture seront modifiées dans certains cas.

La reconnaissance du métier de libraire, la stabilité des horaires et les conditions salariales sont les priorités du SEPB dans cette négociation. Le syndicat demandait aussi des augmentations de 3% par année pendant trois ans.

Les employés ont déclenché une grève de 48 heures, la fin de semaine dernière. Ils avaient voté en faveur de moyens de pression pouvant aller jusqu'à une grève illimitée lors d'une assemblée, le 11 octobre.

La convention collective est échue depuis le 31 décembre.