Le Conseil canadien du commerce de détail (CCCD) a décidé de mettre à jour ses directives à la suite de l'effondrement d'une usine de vêtement au Bangladesh qui a fait 382 morts.

Le Conseil a indiqué dans un communiqué, mardi, qu'il va mettre à jour ses directives afin de fournir à ses membres les outils et les ressources nécessaires pour assurer leur compétitivité et leur croissance.

Il n'a toutefois pas publié ces recommandations.

Le CCCD a aussi indiqué qu'il avait rejoint une coalition nord-américaine des conseils de l'industrie du détail et qu'il travaillait avec l'Organisation Internationale du Travail, de même qu'avec ses partenaires, dont le gouvernement bangladais, afin d'établir des standards de sécurité dans l'industrie du vêtement au Bangladesh.

Le CCCD représente 45 000 détaillants canadiens de différents types et importances.

Le bâtiment de huit étages construit illégalement, dans lequel étaient produits des vêtements pour la marque canadienne Joe Fresh, s'est effondré la semaine dernière, faisant des centaines de victimes. Environ 2500 survivants ont été retrouvés.

Loblaw, qui est propriétaire de Joe Fresh, a indiqué qu'elle allait compenser les membres des familles des personnes qui sont décédées.

L'annonce des compensations est survenue alors que Loblaw et d'autres entreprises ont rencontré le comité d'échange responsable du Conseil canadien du commerce de détail afin de discuter des manières afin d'éviter ce genre de drames.

La présidente du CCCD, Diane Brisebois, a rappelé que les agences canadiennes n'avaient pas le pouvoir de s'assurer que certains codes ou réglementations soient respectés dans un autre pays.

Loblaw a indiqué que ces normes permettaient de s'assurer que les produits soient manufacturés d'une manière socialement acceptable, mais qu'elle n'avait pas les ressources pour régler des problèmes au niveau des bâtiments.