Les négociations ont débuté jeudi dernier afin de doter les employés d'un premier établissement Couche-Tard d'une convention collective.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Couche-Tard de Montréal et Laval, affilié à la CSN, a présenté ses revendications en terme de conditions de travail pour les employés de la succursale située à l'angle des rues Jean-Talon et D'Iberville, à Montréal.

Les demandes comprennent notamment l'application de la règle de l'ancienneté, l'application des lois en vigueur quant à la santé et la sécurité au travail, des congés de maladie et des congés fériés.

Le vice-président de la Fédération du commerce de la CSN, David Bergeron-Cyr a indiqué que la première rencontre de négociations s'est bien déroulée. Quatre autres séances sont prévues dans les prochaines semaines.

M. Bergeron-Cyr affirme que le syndicat appréhende des difficultés puisqu'il estime que Couche-Tard a fait preuve de non-respect des droits du travail et a souvent eu des comportements antisyndicaux.

Le syndicat a fait savoir que les revendications seront à peu près les mêmes pour les deux autres Couche-Tard syndiqués, qui doivent entamer les discussions bientôt. Les deux succursales sont situées en Montérégie, à Saint-Liboire et dans l'arrondissement Saint-Hubert, de Longueuil.

Par ailleurs, la CSN a présenté ses demandes dans le cadre d'un rassemblement, tenu samedi, devant une succursale Couche-Tard récemment fermée, au coin des rues Saint-Denis et Beaubien.

Selon le syndicat, elle a été fermée parce que les employés souhaitaient se syndiquer. De son côté, l'employeur assure que ce sont des questions de rentabilité qui ont forcé sa fermeture, ce que le syndicat conteste en justice.