Après l'accréditation d'un premier dépanneur Couche-Tard (T.ATD.D) le mois dernier, les employés d'un deuxième établissement de cette bannière tentent de se syndiquer.

Selon la Confédération des syndicats nationaux (CSN), une requête en accréditation a été déposée la fin de semaine dernière afin de doter d'un syndicat les employés d'un dépanneur Couche-Tard de l'arrondissement Saint-Hubert, à Longueuil, sur la rive sud de Montréal.

La CSN a souligné lundi, dans un communiqué, que la chaîne présentait depuis longtemps ses employés comme un des atouts de sa réussite. Selon la centrale, il est grand temps que les employés récoltent le fruit de leur travail.

La CSN a mentionné que les appels sont nombreux depuis qu'elle a «ouvert ses portes» aux employés des succursales de Couche-Tard.

Le syndicat a précisé qu'il oeuvrait actuellement à préparer la ronde de négociation qui mènera à la conclusion d'un premier contrat de travail pour les salariés du Couche-Tard.

Au début du mois de février, la Commission des relations du travail a accrédité un premier dépanneur Couche-Tard, situé dans l'arrondissement Villeray-St-Michel-Parc-Extension, à Montréal.

En 2009, Couche-Tard avait fermé un établissement de Beloeil, en Montérégie, qui tentait de se syndiquer. La compagnie avait argué un manque d'achalandage.

L'action d'Alimentation Couche-Tard  a retraité lundi de 42 cents à la Bourse de Toronto, où elle a clôturé à 25,36 $.