La plus grande chaîne de librairies du monde, Barnes & Noble, a indiqué mardi que ses actions avaient chuté si bas qu'elle pourrait être tentée de se mettre en vente.

L'un des acquéreurs potentiels est un groupe d'investisseurs qui comprendrait le fondateur de l'entreprise et son plus important actionnaire, Leonard Riggio.

La société new-yorkaise a révélé mardi, après la fermeture des Bourses, que son conseil d'administration évaluait plusieurs possibilités pour accroître la valeur de l'avoir des actionnaires à la suite du dégonflement de son cours boursier, y compris une vente pure et simple. M. Riggio, qui possède environ 28 % des actions de Barnes, a affirmé qu'il songeait à se joindre à un groupe d'investisseurs pour racheter le détaillant.

Dans les minutes qui ont suivi l'annonce, le cours des actions de Barnes & Noble a bondi de 26 % dans les transactions d'après-séance, atteignant 16,12 dollars US. Le titre est en chute libre depuis juin, alors que l'entreprise annonçait une importante perte à son quatrième trimestre, en plus de publier des prévisions inférieures aux attentes des analystes pour les prochains mois.

Comme bien d'autres librairies, Barnes & Noble a souffert de la baisse des ventes de livres dans la foulée de la récession et du virage vers l'édition électronique. Des guerres de prix ont actuellement cours aux États-Unis.

Un comité de quatre administrateurs de Barnes & Noble évaluera les possibilités qui s'offrent à l'entreprise. Aucun échéancier n'a été établi pour terminer l'analyse.

Leonard Riggio a assuré que quoi qu'il arrive, il avait envie de rester au sein de l'équipe de Barnes.

La société exploite 720 magasins dans 50 États américains.