Best Buy, le plus important détaillant américain de matériel électronique, a rapporté mardi avoir enregistré au deuxième trimestre des résultats inférieurs aux attentes.

L'entreprise, qui exploite aussi la bannière Future Shop au Canada, a néanmoins accru sa part de marché et dit observer des signes de stabilisation de la fréquentation des consommateurs.

Le détaillant a revu à la hausse ses prévisions de bénéfice net et de ventes pour l'année, ce qui n'a pas empêché le cours de ses actions d'afficher une baisse de 1$ US, à 39,41$ US, en milieu de séance à Wall Street. Lors des dernières 52 semaines, la valeur du titre a oscillé entre 16,42$ US et 45$ US.

Le bénéfice net de Best Buy a chuté de 22% à 158 millions US, soit 37 cents US par action, au cours de la période de trois mois terminée le 29 août, comparativement à 202 millions US, ou 48 cents US par action, un an plus tôt, en raison de dépenses en hausse et d'un dollar américain plus élevé. Une question de barème d'imposition a aussi retranché environ trois cents US par action aux résultats de l'entreprise.

Les analystes approchés par Thomson Reuters s'attendaient en moyenne à un bénéfice net de 42$ US par action. Les prédictions des spécialistes ne tiennent habituellement pas compte des éléments non récurrents.

Les revenus de Best Buy ont progressé de 12% et se sont établis à 11 milliards US grâce à l'addition des revenus des établissements de Best Buy Europe et à l'ajout net de 170 nouveaux magasins, au cours des 12 derniers mois.

Les ventes réalisées dans les magasins ouverts depuis au moins 14 mois ont cependant reculé de 9%.

Les analystes avaient prévu des ventes de 10,79 milliards US.