Le premier ministre Justin Trudeau est reparti de Chine jeudi sans avoir obtenu la garantie que des négociations formelles sur un éventuel accord de libre-échange avec la deuxième économie de la planète débuteront bientôt.

Il a d'ailleurs demandé aux Canadiens de réduire leurs attentes dans ce dossier.

M. Trudeau a expliqué que des différends doivent encore être réglés concernant les entreprises publiques chinoises qui veulent acheter des firmes canadiennes. Le premier ministre a dit être déterminé à défendre les valeurs canadiennes de manière «respectueuse», notamment en ce qui concerne les droits des Canadiens incarcérés.

M. Trudeau a dit que les Canadiens ne devraient pas s'imaginer que la négociation d'un accord de libre-échange avec la Chine sera «facile».

Avant d'enclencher formellement des discussions, le gouvernement souhaite que la Chine accepte un cadre plus large qui engloberait des éléments «progressistes» comme l'environnement, les droits des travailleurs, l'égalité des sexes et la bonne gouvernance.

M. Trudeau a reconnu que les deux pays ont encore beaucoup de travail à abattre pour permettre à leurs différents systèmes «d'interagir» d'une manière qui sera profitable aux deux nations. Il a rappelé que le partenariat entre les deux pays concernant l'environnement a connu du succès.

Le premier ministre estime que l'ajout d'éléments progressistes aux négociations de libre-échange avec la Chine ne constitue pas un défi insurmontable.