Un sondage mené par l'Association canadienne de la paie suggère que près de la moitié des travailleurs vivent d'un chèque de paie à l'autre en raison de la hausse de leurs dépenses et de l'endettement.

Ainsi, 47 % des employés canadiens soutiennent qu'ils auraient de la difficulté à honorer leurs obligations financières si leur paie était retardée ne serait-ce que d'une semaine.

Au Québec, cette proportion chute à 34 %, ce qui représente le plus bas taux à l'échelle nationale. Dans la région de l'Atlantique, ce sont 55 % des travailleurs qui vivent d'un chèque de paie à l'autre.

Dans l'ensemble du Canada, 55 % des «milléniaux», dans la trentaine, et 51 % des membres de la génération X, dans la quarantaine, affirment qu'ils se retrouveraient dans une fâcheuse position si leur paie était retardée.

Le sondage annuel de l'Association canadienne de la paie révèle également que 41 % des travailleurs dépensent la totalité de leur paie nette, et même davantage. Cette proportion atteint 30 % au Québec et 55 % dans la région de l'Atlantique.

Les personnes sondées ont principalement invoqué la hausse du coût de la vie pour justifier l'augmentation de leurs dépenses.

Bien que les planificateurs financiers recommandent d'épargner 10 % de nos revenus, 42 % des répondants disent être en mesure d'épargner 5 % ou moins de leur paie. Au Québec, ce sont 39 % des travailleurs qui y parviennent, tandis que dans la région de l'Atlantique, ils sont 56 %, ce qui représente le plus fort pourcentage au Canada.

Le sondage de l'Association canadienne de la paie a été mené en ligne du 27 juin au 5 août 2017. En tout, 4766 employés provenant de toutes les régions du Canada y ont répondu. La marge d'erreur est de plus ou moins 1,3 point de pourcentage, 19 fois sur 20.