L'ajustement de l'économie va bon train depuis le plongeon des prix du pétrole en 2014, mais des risques et des capacités excédentaires existent toujours, a indiqué mardi un sous-gouverneur de la Banque du Canada.

Selon Lawrence Schembri, les plus récentes données économistes «concordent largement» avec les perspectives de la banque centrale au sujet d'un raffermissement graduel de l'économie mondiale.

Mais «l'incertitude reste néanmoins élevée» en raison de la possibilité que certaines politiques puissent mettre en péril les progrès des dernières décennies en ce qui a trait à la libéralisation des échanges, a prévenu M. Schembri dans le texte d'un discours prononcé devant la Chambre de commerce du Grand Vancouver.

Le président américain Donald Trump a remporté son élection au terme d'une campagne pendant laquelle il dénonçait les accords de libre-échange et promettait l'imposition de taxes frontalières. De son côté, le Royaume-Uni doit entamer, plus tard en mars, les négociations au sujet de sa sortie de l'Union européenne.

Mais le Canada a résisté à la tendance protectionniste, a souligné M. Schembri, notamment en concluant récemment un accord de libre-échange avec l'Europe.

De telles mesures, accompagnées de changements aux politiques d'immigration, sont des avancées positives qui stimuleront la croissance économique, a-t-il estimé.