Le Canada et n'est pas la cause du déficit commercial des États-Unis et cette relation bilatérale est bénéfique pour les deux parties.

C'est l'essentiel du message que le premier ministre du Québec Philippe Couillard a livré ce matin à un impressionnant groupe de gens d'affaires canadiens et américains. 

«C'est évident que le Canada n'est pas le problème », a affirmé M. Couillard, graphique à l'appui.

Il a rappelé que l'arrivée de l'administration Trump et sa volonté de renégocier l'Accord de libre-échange nord-américain «éveille des inquiétudes chez nous ».

L'ambassadeur du Canada aux États-Unis, David McLaughlin, a pris ensuite la parole, se disant «optimiste » après ses nombreux contacts avec le Congrès et l'administration Trump.

Il a été suivi d'Elizabeth Moore-Aubin, chargée d'affaires à l'ambassade des États-Unis au Canada.

Elle a tenu un discours très conciliant, parlant de l'intérêt de plus de collaboration et de prospérité dans les deux pays. 

La réunion à huis clos qui a suivi devait permettre aux nombreux dirigeants d'entreprises présents d'exprimer leurs inquiétudes et proposer des pistes de solution pour souligner les succès de la relation commerciale Canada-US, la plus importante du monde en volume.

Parmi ceux-ci, le président de Bombardier, Alain Bellemare, de Cascades, Mario Plourde, de Gaz Métro, Sophie Brochu, de la Coop fédérée, Gaetan Desroches, de Rio Tinto Aluminum, Alfredo Barrios, et plusieurs autres. 

Plusieurs grandes entreprises américaines étaient aussi représentées.

La réunion a été organisée à deux semaines d'avis seulement par la Fédération des chambres de commerce du Québec. 

«Le fait que la réunion ait lieu est en soi un signe de progrès », a affirmé M. Couillard.