Les vieux radars d'Environnement Canada seront peu à peu remplacés, dans le but d'obtenir des informations plus précises permettant de mieux prévoir les événements climatiques inhabituels.

C'est la ministre de l'Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna, qui en a fait l'annonce, mardi à Dorval, au cours d'une rencontre avec la presse.

En fait, 20 nouveaux radars qu'on dit «équipés de la technologie la plus moderne sur le marché» seront achetés, pour une somme totale de 83 millions $. Le premier radar doit être installé dès l'automne prochain et les autres doivent l'être d'ici sept ans.

Des options sont prévues au contrat avec la société Selex ES concernant l'installation d'un maximum de 13 radars supplémentaires d'ici le 31 mars 2023.

Les nouveaux radars seront installés partout sur le territoire canadien.

La ministre a rappelé que bien des entreprises dépendent des prévisions météorologiques les plus justes possible.

«Les agriculteurs profiteront d'une meilleure détection des tornades, les camionneurs de longue distance sauront plus précisément quelle forme de précipitations les attend plus loin sur leur route: pluie, neige, grêle ou pluie verglaçante», a illustré la ministre McKenna.

Et les citoyens aussi bénéficieront de ces millions investis dans le remplacement des radars météo. «J'ai vérifié ce matin et on enregistre 50 millions de clics sur le site web par année», a souligné la ministre McKenna.

Elle a rappelé qu'avec les changements climatiques, le pays est appelé à connaître de plus en plus d'événements climatiques extrêmes ou inhabituels.

Encore récemment, la Colombie-Britannique a reçu une des plus grosses averses de neige qu'elle a connues durant le mois de février. Certaines régions de cette province ont reçu autant de neige en 72 heures qu'elles en reçoivent normalement durant une année normale.

La Gaspésie a également été frappée par du temps violent durant la dernière période des Fêtes - des intempéries qui ont même emporté ou abîmé des infrastructures.

Avant ce contrat de 83 millions $, un contrat de 430 millions $ sur huit ans avait été accordé en mai dernier à IBM Canada pour la conception, la construction, la modernisation et l'hébergement d'un système de calcul dans la région de Montréal.