La chaîne de cafés Tim Hortons (T.QSR) affirme mettre à pied un nombre non précisé d'employés à son siège social d'Oakville, en Ontario, et dans ses bureaux régionaux, dans le cadre d'une réorganisation de ses activités à la suite de la récente prise de contrôle par le géant américain de la restauration rapide Burger King.

Tim Hortons n'a pas répondu dans l'immédiat aux appels à préciser le nombre d'employés qui seraient mis à pied au siège social ou dans les sept bureaux régionaux - situés à Montréal, Calgary, Debert, en Nouvelle-Écosse, Kingston, en Ontario, Langley, en Colombie-Britannique, Dublin, en Ohio, et Brighton, au Minnesota.

La main-d'oeuvre au siège social et dans les bureaux régionaux n'est pas protégée par la promesse faite par Burger King de maintenir les niveaux d'emploi actuels dans les franchises de Tim Hortons à travers le pays pour au moins cinq ans.

Avant la transaction, Tim Hortons comptait environ 1400 employés oeuvrant dans des fonctions à l'extérieur des restaurants.

La porte-parole de Tim Hortons, Alexandra Cygal, a affirmé que l'entreprise en était encore à avertir les employés qui seront touchés par ces coupes.

Elle n'a pas voulu fournir de détails.

«Nous ne sommes pas en mesure de confirmer le nombre de personnes touchées soit par un départ de la compagnie ou avec de nouvelles fonctions», a dit Mme Cygal dans un courriel à La Presse Canadienne.

Mme Cygal affirme que la réorganisation crée des «occasions formidables pour certains de nos employés» d'occuper de nouvelles fonctions ou de monter dans la hiérarchie.

«Nous sommes confiants que la nouvelle organisation sera plus rapide, plus efficace et mieux positionnée pour un succès continu», a-t-elle exprimé.

Le mariage entre Burger King et de la chaîne de cafés, regroupés au sein d'une entité appelée Restaurant Brands International, est présentée par ses dirigeants comme une expansion plus poussée de la marque Tim Hortons sur les marchés internationaux.

Depuis l'annonce de la transaction en août, certains analystes et franchisés ont soulevé des inquiétudes étant donné la réputation de 3G Capital, la firme d'investissement brésilienne qui détient environ 70 pour cent de la nouvelle entité.

La firme 3G Capital est connue pour avoir dépouillé les actifs d'entreprises acquises pour accroître ses profits, ayant mis à pied des milliers d'employés chez Heinz et à la brasserie Anheuser-Busch après en avoir pris le contrôle.