La Commission canadienne des pensions (CCP) cache le fait que ses coûts administratifs ont plus que triplé depuis 2006 à cause des frais de gestions, selon un organisme de recherche conservateur.

L'Institut Fraser, dans un rapport rendu public mercredi, révèle que ces frais sont passés de 600 millions $ en 2006-2007 à 2 milliards $ en 2012-2013.

Le RPC, dans son rapport annuel de 2012, estime pourtant que les coûts administratifs s'élèvent à 490 millions $, auxquels il faut ajouter 586 millions $ pour collecter les contributions et émettre les chèques. L'Institut Fraser avance toutefois que les données du RPC  ne prennent pas en compte les 859 millions $ pour les frais de consultants et de transactions.

Les chercheurs de l'Institut réclament plus de transparence de la part de l'organisme fédéral. L'Office d'investissement du RPC a reconnu que les chiffres de l'étude étaient exacts et qu'ils se retrouvaient dans son propre rapport annuel.

L'Office d'investissement a reproché à l'Institut de le blâmer pour des responsabilités qui ne sont pas les siennes, mais bien celles du RPC.

L'Institut Broadbent, un groupe de réflexion de gauche, a réagi sur un billet de blogue mercredi en affirmant que les avantages de l'Office d'investissement étaient beaucoup plus considérables que le laisse croire l'Institut Fraser.

L'Ontario prévoit toujours créer son propre plan de pension puisque le gouvernement fédéral a refusé d'investir davantage dans le RPC.