Une conférence sur les droits de la personne se penche dimanche, à Ottawa, sur les conséquences des réductions de services annoncées par Postes Canada.

L'événement a été organisé par le Syndicat des travailleurs des postes (STTP), sous le thème «Consolider nos forces, susciter le changement».

Plusieurs leaders syndicaux devaient y participer, notamment Marie Clarke-Walker, du Congrès du travail du Canada, et Larry Rousseau, de l'Alliance de la fonction publique du Canada.

Le Syndicat des travailleurs des postes estime que la fin du service de livraison du courrier à domicile aura des conséquences dramatiques pour certaines des personnes les plus vulnérables de la société, notamment chez les aînés et les personnes handicapées.

Jusqu'à présent, plus de 80 municipalités et organismes du Canada ont déclaré publiquement s'opposer à la décision de Postes Canada, qui doit entrer en vigueur progressivement dès l'automne prochain.

Postes Canada a déjà identifié les onze premières communautés canadiennes qui devront se résoudre au service de livraison dans des boîtes communautaires plutôt qu'à domicile, soit environ 100 000 adresses au total. Cinq d'entre elles se trouvent au Québec, dans la Couronne Nord de Montréal, soit Rosemère, Lorraine, Bois-des-Filion, Charlemagne et Repentigny.

La Société canadienne des postes dit avoir choisi ces secteurs, car plusieurs reçoivent déjà le courrier à des boîtes communautaires. Elle les croit donc bien placés pour permettre une conversion efficace.