La direction du Canadien National et des responsables syndicaux représentant quelque 3000 employés ont repris les négociations pour en arriver à un nouveau contrat de travail, lundi, les travailleurs ayant rejeté la convention collective qui avait été négociée l'an dernier.

L'entente de principe a été rejetée lors d'un vote la semaine dernière par 67% des chefs de train, ouvriers de gare de triage et d'autres employés du CN [[|ticker sym='CNR'|]] .

Le président général de la Conférence ferroviaire Teamsters Canada, Roland Hackl, a expliqué que les membres avaient tout simplement perdu confiance dans la direction de l'entreprise quant aux probabilités de conclure un nouveau contrat de travail puisque certains articles, dont celui concernant les pauses allouées aux employés, ne sont pas respectés dans la convention actuelle.

En vertu de la convention actuelle, les employés ont droit à une pause après un quart de travail de dix heures mais la compagnie exige qu'ils travaillent plutôt douze heures pour avoir droit à ce repos, soit le maximum prévu par la loi, a indiqué M. Hackl.

La direction souhaitait amender la convention pour que les articles reflètent les exigences prévues dans la loi mais s'est rétractée depuis. Parmi les autres sources de discorde figurent les modifications «arbitraires» à certains règlements en vigueur depuis des décennies, a-t-il ajouté.

Le porte-parole du CN Mark Hallman a soutenu que les conditions hivernales difficiles qui sévissent sur le réseau ferroviaire depuis décembre ont ralenti les trains et nui aux opérations.