La propriété d'une maison est devenue légèrement moins abordable pour les Canadiens au deuxième trimestre, mais cela n'en a pas empêché certains de se lancer sur un marché qui pourrait déjà être surévalué, laisse entendre un nouveau rapport dévoilé mardi par la Banque Royale.

L'indice de l'accessibilité à la propriété de la Banque Royale a effectué un revirement au deuxième trimestre dans deux de ses trois principales catégories - les bungalows et les maisons à deux étages - après avoir généralement reculé au cours de la dernière année.

Cela signifie qu'en moyenne, les Canadiens déboursent une plus importante portion de leur revenu avant impôts pour payer leur maison qu'au premier trimestre de l'année, même si l'indice reste inférieur à celui de la même période l'an dernier.

La hausse trimestrielle n'était pas spectaculaire - 0,3 point à 42,7 pour cent du revenu avant impôts pour un bungalow individuel et 0,4 point à 48,4 pour cent pour les maisons à deux étages. L'indice d'accessibilité pour les condominiums est resté inchangé à 27,9 pour cent.

Comme c'est le cas depuis quelques temps, Vancouver et Toronto ont continué à se distinguer en tant que villes les moins abordables. Au cours du deuxième trimestre, l'indice d'accessibilité de Vancouver a pris 2,2 points à 82,1 pour cent pour un bungalow individuel, tandis que celui de Toronto s'est emparé d'un demi-point à 54,5 pour cent.

En comparaison, les autres grandes villes du pays sont restées sous la moyenne nationale. L'indice d'accessibilité pour un bungalow individuel à Ottawa a avancé de 0,5 point à 37,1 pour cent, celui d'Edmonton a pris 1,8 point à 34 pour cent et celui de Calgary est resté inchangé à 33 pour cent. À Montréal, la propriété d'une maison s'est même faite plus accessible et l'indice pour un bungalow a reculé de 0,7 point à 38,1 pour cent.

La mesure de l'accessibilité de l'étude de la Royale calcule les coûts liés à la propriété de différents types de logement et tient compte des versements hypothécaires, des services publics et des impôts fonciers. Plus il est élevé, moins les maisons sont considérées comme abordables.