Deux importants syndicats canadiens ajoutent leur voix à celle des grands de la téléphonie sans fil pour protester contre l'arrivée possible de Verizon au Canada, au nom du maintien des emplois au pays.

Le Syndicat des travailleurs en télécommunications, qui représente près de 12 000 employés de Telus au Canada, et le Syndicat des métallos, actif dans la fabrication, les mines et l'acier, critiquent ce qu'ils appellent la trop grande ouverture du gouvernement conservateur envers le contrôle d'actifs canadiens par des sociétés étrangères.

Dans un communiqué conjoint, les deux syndicats affirment que le rôle du gouvernement devrait être davantage d'établir des lignes directrices pour protéger les consommateurs, d'assurer un service uniforme et de qualité dans toutes les régions et de favoriser le maintien et la croissance de l'emploi au pays.

Le président national du Syndicat des travailleurs en télécommunications, Lee Riggs, proteste contre le fait que Verizon aurait ainsi un accès au marché canadien en profitant des réseaux construits par ses membres.