Un nouveau rapport d'une école de politiques publiques de Calgary met en garde le gouvernement fédéral quant à l'approbation de nouvelles prises de contrôle par des sociétés d'État chinoises.

Le rapport rédigé par l'économiste Duanjie Chen laisse entendre que ces sociétés sont des agents du régime chinois qui ne respectent pas les mêmes règles que les entreprises canadiennes, ou celles de la plupart des pays occidentaux.

Ottawa a récemment accordé le feu vert à China National Offshore Oil (CNOO) pour l'acquisition du producteur pétrolier canadien Nexen, mais a aussi instauré de nouvelles directives qui compliqueraient de futures prises de contrôle par des sociétés d'État chinoises dans le secteur pétrolier.

Duanjie Chen n'a pas suggéré que l'approbation de la vente de Nexen était une erreur, mais a affirmé que le gouvernement devrait rejeter à l'avenir l'acquisition de parts majoritaires par des entreprises chinoises, disant croire que cela est contraire aux intérêts du pays.

L'économiste née en Chine soutient que les sociétés chinoises n'ont pas la transparence dont les Canadiens s'attendent de leurs propres entreprises.

Elle ajoute que les sociétés d'État chinoises sont avant tout des outils du régime chinois avec la mission de dominer des secteurs de l'économie mondiale de grande importance pour le pays.