Les femmes demeurent largement sous-représentées au sein des conseils d'administration des entreprises canadiennes, et la seule façon de changer les choses est de pousser «gentiment» les principales sociétés du pays dans la bonne direction, selon un rapport de la Banque TD (T.TD) rendu public jeudi.

Le Canada est en retard par rapport aux autres nations industrialisées telles que la Norvège, la Finlande et la Suède en ce qui a trait au nombre de femmes membres du conseil d'administration d'une grande société cotée en bourse, a écrit la TD dans son rapport.

Selon les résultats de l'étude de la banque, les femmes représentent seulement 11 pour cent des membres du conseil des firmes de l'indice composite S&P/TSX, soit plus de 240 des plus importantes entreprises canadiennes en matière de capitalisation boursière.

En outre, près de la moitié (43 pour cent) des entreprises constituant l'indice ont dit n'avoir aucune femme au conseil. Vingt-huit pour cent des sociétés approchées par la TD n'en comptaient qu'une.