La société mère de Pratt&Whitney Canada (P&WC), United Technologies Corporation, s'est confondue en excuses. Mais elle n'a pas tenté d'expliquer ce qui l'avait amenée à violer les règles américaines.

«Les contrôles des exportations constituent une partie importante de la protection de la sécurité nationale des États-Unis et de ses intérêts en politique étrangère», écrit le président et chef de la direction de UTC, Louis Chênevert, dans un communiqué publié jeudi.

«En tant que fournisseur de technologies et de produits contrôlés auprès du département de la Défense et de clients internationaux, nous sommes engagés à mener nos affaires dans le plein respect des lois et règlements qui gouvernent les exportations. Nous assumons la pleine responsabilité pour ces violations passées et nous regrettons profondément qu'elles aient eu lieu.»

M. Chênevert affirme que UTC et ses filiales ont pris des mesures considérables pour améliorer leurs processus de contrôle.

P&WC n'a pas voulu commenter le dossier de l'hélicoptère chinois, et a renvoyé les journalistes au communiqué de UTC. Et chez UTC, on n'a pas voulu aller plus loin que ce qui était écrit dans le communiqué.