Le Québec est l'une des provinces où le climat d'investissement est le moins attrayant au Canada, selon un nouveau rapport publié jeudi par l'Institut Fraser.

L'organisme de recherche en politiques publiques estime que le marché du travail du Québec est l'un des moins flexibles au Canada. De plus, la province impose une réglementation parmi les plus lourdes au pays et son régime d'impôt sur le revenu des particuliers décourage l'investissement et l'activité entrepreneuriale, explique le groupe.

Ces facteurs éloignent l'investissement et entravent la croissance économique du Québec, selon l'organisme, qui invite la province à modifier ses politiques pour attirer d'éventuels investisseurs.

Avec une note globale de 4,8 sur 10, le Québec s'est placé au septième rang des provinces canadiennes. L'Alberta, qui a obtenu une note de 8,1 sur 10, est arrivée en tête du classement, suivie de la Saskatchewan (6,4) et de la Colombie-Britannique (5,6). Le Nouveau-Brunswick (5,3) s'est classé au quatrième rang et l'Ontario, au cinquième (5,2).

Le Manitoba est la dernière province à avoir obtenu une note d'au moins 5,0, devant le Québec.

Les trois provinces en queue de peloton sont Terre-Neuve-et-Labrador (4,4), la Nouvelle-Écosse (4,3) et l'Île-du-Prince-Édouard (2,7).

L'Institut Fraser s'est dit déconcerté de constater que le climat d'investissement du Québec - pourtant la deuxième province en importance - soit relativement peu attrayant. L'organisme croit qu'une modification des politiques du Québec visant à y accroître les possibilités d'investissement profiterait à l'ensemble du Canada.