Les régulateurs en valeurs mobilières du Canada veulent que plus de compagnies transmettent plus d'informations sur la rémunération de leur personnel de haute direction, incluant les indices utilisés pour mesurer la performance.

Des changements sont proposés aux nouvelles règles de communication d'informations adoptées par les Autorités canadiennes en valeurs mobilières en 2008.

 

Une étude sur 70 compagnies l'année dernière a montré que la plupart d'entre elles respectaient les règles de façon générale, mais qu'il y avait aussi place à l'amélioration.

Le PDG de l'Autorité des marchés financiers (AMF) et président des Autorités canadiennes en valeurs mobilières, Jean St-Gelais, a affirmé que de l'information de meilleure qualité aide les investisseurs à comprendre comment le conseil d'administration prend ses décisions en ce qui a trait à la rémunération de la haute direction et à établir si les incitatifs accordés sont compatibles avec les intérêts des actionnaires.

Huit compagnies ne respectaient pas les normes minimales acceptables, selon les autorités.

Le rapport a montré que les problèmes principaux en ce qui à trait aux objectifs de performance incluaient le manque de mesures objectives, des objectifs non dévoilés, le caractère discrétionnaire de décisions et le manque de clarté entre les objectifs individuels et ceux de l'entreprise.