La Banque du Canada affirme qu'un renforcement des normes internationales de fonds propres et de liquidités permettrait de réduire la fréquence des crises financières mondiales et d'atténuer le risque que celles-ci posent pour l'économie canadienne.

Dans un rapport rendu public mercredi, la banque centrale se penche sur les nouvelles règles bancaires proposées par les pays membres du G20 - les 20 nations les plus riches au monde - lors de leur sommet de Toronto, en juin.

L'institution laisse entendre que les avantages à long terme découlant d'une augmentation des fonds de réserve des banques en prévision de situations d'urgence seraient supérieurs aux coûts à court terme associés à l'adoption de ces nouvelles normes.

Selon elle, les avantages net tirés d'un renforcement des normes correspondraient à 200 milliards, soit environ 13% du produit intérieur brut (PIB) du Canada.

Néanmoins, la banque affirme dans son rapport que la mise en oeuvre de nouvelles règles ne se ferait pas sans coûts pour les consommateurs.

À terme, elle s'attend à voir les banques tenter de refiler aux emprunteurs le coût que leur impose un resserrement des normes en majorant les taux d'intérêt sur les prêts qu'elles octroient.