Certains premiers ministres provinciaux estiment que le secteur privé devrait maintenant emboîter le pas au gouvernement fédéral pour stimuler l'économie.

Réunis jeudi dans le cadre du Conseil de la fédération, un rendez-vous annuel entre les premiers ministres des provinces et des territoires, ils ont discuté de l'échéance du Plan d'action économique. Mis en place par le gouvernement fédéral en janvier 2009 afin de tempérer les effets de la récession et de stimuler l'économie, il prendra fin le 31 mars.

Le premier ministre de la Colombie-Britannique, Gordon Campbell, a affirmé que les gouvernements avaient déjà fait beaucoup afin de stimuler l'économie. Le secteur privé, a-t-il dit, doit continuer le travail. Pour faciliter le tout, M. Campbell a suggéré que les gouvernements éliminent les barrières qui empêchent les investissements.

Son collègue de l'Ontario, Dalton McGuinty, abonde dans le même sens, affirmant qu'il n'était pas du ressort des gouvernements d'être les forces motrices de l'économie en permanence. Et selon lui, il serait faux de prétendre que des projets ne peuvent être menés à terme à cause de la date butoir du 31 mars.

Le premier ministre du Nouveau-Brunswick est d'un tout autre avis. Shawn Graham espère en effet que le gouvernement fédéral continue à verser de l'argent afin de stimuler l'économie et d'aider le Canada à traverser la récession.

Le gouvernement fédéral aura versé quelque 47 milliards de dollars aux particuliers et aux entreprises dans le cadre de ce programme.