Le Canada espère que les entretiens qu'auront les ministres des Finances du G20 en Corée du Sud, ce week-end, enfonceront le dernier clou dans le cercueil du projet de taxe internationale sur les banques, au profit de son programme pour sauver le système financier mondial.

Des responsables affirment que le Canada -profitant du fait qu'il assume la coprésidence du G20 cette année et pouvant se vanter d'être l'un des rares pays dont le système bancaire est sorti indemne de la récession- semble sur le point de gagner la partie en ce qui concerne la taxe.

Le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, et le gouverneur de la Banque du Canada, Mark Carney, interviendront une dernière fois auprès de leurs homologues avant que la question ne soit confiée aux chefs de gouvernement des pays membres du G20, le groupe des 20 nations les plus industrialisées, lors du sommet qui aura lieu à Toronto à la fin du mois de juin.

Entre-temps, le Fonds monétaire international (FMI) devrait se prononcer une fois de plus sur la question, après que sa première proposition de taxe internationale sur les banques eut été rejetée par les ministres des Finances du G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie, Japon), en avril.

Bien que certaines nations -en particulier l'Allemagne, la France, la Grande-Bretagne et les États-Unis- pourraient décider d'aller de l'avant avec la controversée taxe sur les banques, il semble très peu probable que l'idée fasse consensus au sein du G20.

Le sommet du G20 aura lieu à Toronto les 26 et 27 juin.