La direction et les syndiqués du quotidien torontois The Globe and Mail reprendront les négociations mardi, après le rejet de la dernière proposition patronale.

Samedi, les employés de la rédaction, de la publicité et de la distribution avaient rejeté à 89 pour cent l'offre de la direction transmise par courriel la journée précédente.

Selon l'éditeur et chef de la direction du Globe and Mail, Phillip Crawley, le syndicat a demandé une rencontre lundi ou mardi. Le rendez-vous a été fixé à mardi matin.

Un représentant syndical a pour sa part indiqué que c'est la direction qui avait d'abord demandé une rencontre. Le président de la section 87-M du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (SCEP), Brad Honywill, espère qu'il s'agit d'un «signe positif» d'une volonté de la direction de faire des compromis.

En vertu du mandat obtenu par la direction du syndicat, la grève est prévue le 1er juillet, à 00h01.

L'offre révisée rejetée samedi comportait une réduction de la durée de la convention collective, qui passerait de six à cinq ans. Elle comprenait une augmentation du salaire annuel de zéro pour cent en 2009 et 2010, 1,5 pour cent en 2011, 2,0 pour cent en 2012 et 2,5 pour cent en 2013.

La dernière proposition éliminait toutefois l'offre d'une semaine de vacances non payée par année, mais conservait l'allongement de la journée de travail de 7 heures à 7,5 heures, faisant passer la semaine de travail à 37,5 heures.

Elle offrait par ailleurs aux employés actuels l'option de convertir leur régime de retraite à prestations déterminées en un régime à cotisations déterminées, qui offre des paiements moins élevés, ou de conserver leur plan, avec des cotisations plus élevées. Les nouveaux employés auraient été astreints à un régime à cotisations déterminées.