La cote de crédit accordée au Canada, soit Aaa, ne devrait pas être affectée par les mesures de stimuli fiscaux qui se traduiront par des déficits au cours des cinq prochaines années. Cela est attribuable au contrôle financier exercé par Ottawa dans le passé, précise Moody's Investors Service.

«Les répercussions sur le bilan du gouvernement causées par la crise du crédit et la récession seront vraisemblablement moindres que dans d'autres pays jouissant d'une cote Aaa, en particulier les États-Unis, le Royaume-Uni et d'autres pays occidentaux», soulignaient hier dans un rapport Steven Hess, à New York, et Donald Carter, à Toronto, deux analystes de Moody's.

 

Le taux de rendement de l'obligation gouvernementale de deux ans grimpait hier de 5 points de base, ou de 0,05 point de pourcentage, à 1,36%. Le prix de l'obligation de 2,75% échéant en décembre 2010 baissait de 9 cents à 102,52$ CAN.

La cote accordée au Canada, la plus haute de Moody's, s'appuie aussi «sur la vigueur d'ensemble de l'économie du Canada, bien diversifiée, sur ses revenus per capita élevés et sur la vigueur de ses institutions».