General Motors a annoncé mardi investir un milliard de dollars de plus aux États-Unis et y créer jusqu'à 5000 emplois supplémentaires dans les prochaines années, devenant le dernier constructeur automobile en date à céder aux injonctions de Donald Trump.

Les nouveaux investissements devraient entraîner dans l'immédiat la création de 1500 emplois, a détaillé GM, qui va également rapatrier la production d'essieux du Mexique vers les États-Unis.

Cette dernière décision devrait permettre de créer 450 emplois, précise GM, rappelant avoir investi 2,9 milliards de dollars aux États-Unis en 2016 et plus de 21 milliards de dollars dans ses opérations américaines depuis 2009.

«Les États-Unis sont notre marché domestique et nous sommes déterminés à y contribuer à une croissance bénéfique pour nos employés, nos concessionnaires et nos fournisseurs», a assuré la PDG Mary Barra, citée dans le communiqué.

Ces investissements, annoncés alors que le président élu américain fait pression sur les constructeurs automobiles pour qu'ils créent des emplois aux États-Unis, sont liés à la production de modèles déjà dans les tuyaux et avaient été approuvés avant l'élection de Donald Trump en novembre, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier sous couvert d'anonymat.

M. Trump, qui sera investi vendredi, s'en est immédiatement félicité: «avec tous les emplois que je ramène aux États-Unis (même avant que je ne sois investi), avec tous les nouveaux sites de production automobiles qui reviennent dans notre pays et les réductions massives de coûts que j'ai négociées dans nos achats militaires et davantage, je crois que les gens voient de "grosses choses"», a-t-il écrit sur son compte Twitter.

GM, le premier constructeur automobile américain, est le dernier d'une longue série de grandes entreprises américaines ayant annoncé des investissements aux États-Unis sous les injonctions de M. Trump, élu sur la promesse de préserver les emplois manufacturiers aux États-Unis.

Mardi, le géant de la distribution Wal-Mart a annoncé la création de 10 000 emplois supplémentaires sur le sol américain en 2017.

Dans l'automobile, les constructeurs sud-coréens Kia et Hyundai, présents sur le marché américain, ont promis d'augmenter leurs investissements aux États-Unis lors des cinq prochaines années et d'examiner la possibilité de construire une nouvelle usine.